Les préparations autour de nuances lactiques – beurre, crème, émulsions en tous genre, seront un tremplin pour les saveurs du Chardonnay. Les pistes des gougères au fromage, des allumettes, de fines lamelles de comté 24 mois, s’ouvrent donc à vous avec évidence ! A table, le mariage sera aussi heureux, si vous lui présentez des mets assez bruts : un tartare de veau au couteau, assaisonné d’une bonne huile d’olive, de fleur de sel et de quelques noisettes du Piémont torréfiées seront une première marche vers le paradis. En hiver, quand les températures l’exigeront, misez sur la châtaigne, le butternut, ou le maïs, que le chardonnay adore contraster. Une crème de maïs, servie dans une version aérienne de type » espuma », avec quelques éclats de châtaigne rôtis au beurre demi-sel, et c’est le carton assuré à table ! Comme plat, misez sur les chairs nobles, comme le veau, les poissons de bonne tenue : bar de ligne, sole, saint jacques également ou pourquoi pas une aile de raie. Servis dans leur plus simple appareil, avec un beurre meunière, là encore, les vins seront des partenaires de choix. L’apothéose, se fera au moment du fromage, quand vous sortirez les tommes d’alpage, quelques chèvres affinés, et un beau pain aux fruits secs qui rappellera combien le chardonnay est à l’aise, au contact de toutes ces saveurs ! A condition bien entendu, d’arriver jusqu’au fromage avec une seule bouteille, ce qui ne sera pas évident ! »