Ces 3 premières cuvées sont le fruit d’un travail infiniment respectueux de la vigne et du vin : vendanges manuelles, vinifications en levures indigènes, long élevage sous bois, mise en bouteille artisanale.
Meilleur Sommelier de France 2008,
Meilleur Ouvrier de France 2011,
Master of Port.
Pour un premier coup d’essai, c’est bluffant! Qui n’a jamais rêvé, en tant que simple amateur ou passionné, de passer de l’autre côté de la barrière en signant ses propres cuvées? Philippe Guyonnet a osé! Passionné depuis tant d’années par la Bourgogne et les histoires centenaires des très vieux clos clunisiens, il s’est lancé en 2019 dans un projet pharaonique visant à ressusciter une partie du « Clos de la Mollepierre », un terroir de légende abandonné après la crise du Phylloxéra. Accompagné dans sa démarche par Emmanuel Guillot, un des plus brillants interprètes du Mâconnais, ils sont « co-signé » en parallèle de ce projet une micro-cuvée de Mâcon-Vergisson sur un des plus beaux spots du village baptisé « La Roche ».
Sur ce socle géologique particulièrement actif, perché à 380 mètres d’altitude, les chardonnays légèrement muscatés de la parcelle enfantent des vins d’une irrésistible séduction, où le fruit se nourrit de pêche de vigne, d’agrumes et d’instances minérales lisibles au premier tour de verre. L’ensemble ayant été bercé par des fermentations naturelles sous bois et des élevages millimétrés, le spectre s’élargit au profit de fines touches grillées, de noisettes du Piémont. En bouche, la magie se prolonge dans un jeu de contraste saisissant: une attaque ample, crémeuse à souhait, qu’une acidité fine et salivante vient dynamiter avec panache tout en étirant la longueur! Bref, un premier coup d’essai d’une redoutable efficacité qui fera frémir de plaisir les « Burgundy lovers »! Prenez donc quelques bouteilles, c’est le genre de flacon qui ne fait pas long feu lors d’un apéro bien pensé!